LA MARCHE AFGHANE




Différents rythmes de marche afghane : Régénération par la marche afghane d’après le livre d’Edouard G. Stiegler
J’ai trouvé dans ce livre la confirmation des bienfaits de la marche que je pratiquais déjà lors de nombreux trekkings en Himalaya, randonnées dans les Alpes ou dans le désert.
La respiration synchronisée avec les pas est la clé de la marche facile, ce qui ne veut pas dire que le soir nous serons aussi peu fatigué qu’après une journée de chaise longue mais nous ne serons pas exténués, vidés !
Au contraire la sensation d’être régénéré est très souvent présente et la  journée de marche aura été vécue avec beaucoup plus de plaisir, de joie !
Ayant pour cadre l’Afghanistan, pour décor l’air, pour acteurs les infatigables caravaniers, la régénération par la marche afghane est le plus percutant des livres consacrés à l’acquisition de forces cardiaques, pulmonaires et mentales au dessus du commun.
La suroxygénation naturelle qui résulte des exercices de respiration contenus dans ce livre, et que l’on peut pratiquer sans perte de temps au cours des actes de la vie quotidienne, assure une vitalisation supérieure à celle qui vient de la pratique du ski et du jogging et ouvre la voie aux domaines illimités de la paix intérieure et de la confiance en soi .
Cet excellent livre étant pratiquement introuvable je vous propose ci après un résumé des pratiques qu’il contient.
Exercice de base
L’initiation commence sur une courte distance : 200 mètres à la vitesse moyenne de 4 à 5 km à l’heure.
Application pratique :
Au cours du premier essai, marche et respiration doivent être synchronisées de la manière suivante :
l J’inspire par le nez sur les 3 premiers pas ;
l Je garde l’air dans mes poumons sur le 4ème pas ( apnée à poumons pleins ) ;
l J’expire immédiatement après sur les 3 pas suivants ( toujours par le nez ) ;
l Je laisse mes poumons vides d’air sur le dernier pas ( apnée à poumons vides ) ;
l Je recommence le cycle de la même façon, sur une distance de 200 mètres ;
l Durant tout le processus je compte mentalement ;
l Je cesse de compter quand la synchronisation de la marche et de la respiration est devenue automatique.
Ce rythme est noté : 3-1/3-1 Autrement dit :
l 1, 2, 3 : j’inspire ;
l 1, je garde l’air dans mes poumons ;
l 1, 2, 3 : j’expire ;
l 1, je laisse mes poumons sans air ;
l je recommence le cycle.
La séance doit être pratiquée en souplesse, sans forcer, en inspirant et expirant à fond par le nez, le corps bien droit, la colonne vertébrale souple, les yeux fixés à quelques mètres devant soi.
L’entraînement proprement dit commence lorsque l’exercice de base a été bien assimilé, est devenu automatique.
Il faut se fixer un objectif moins limité : 500 mètres, à parcourir sur les trottoirs d’une rue, les allées d’un parc, un chemin ou une route.
L’essentiel est d’éviter les terrains mous, pour ne pas ralentir le pas.
Toutefois pour avoir pratiqué cet exercice dans le sable assez mou du Sahara, je ne trouve pas que cela soit un obstacle véritable.
Au contraire cette façon de marcher a permis à nombre de personnes peu ou pas entraînées de venir dans mes voyages et de traverser le désert sans fatigue.
En pratiquant ainsi, une quantité importante d’oxygène pénètre dans les poumons, mais aussi dans les globules rouges et toutes les cellules du corps.
Beaucoup plus qu’en marchant comme tout le monde le fait d’habitude, en utilisant seulement une petite partie de la capacité pulmonaire.
Il convient de pratiquer l’exercice de base chaque jour, pendant 6 minutes, montre en main, et ce au cours de la première semaine d’entraînement. On peut le faire en toute circonstance de la vie quotidienne, à condition que ce soit à l’air libre.
Les caravaniers afghans retirent de cette pratique les avantages suivants :
l L’apaisement cardiaque, un repos du cœur, en raison du temps de pause à poumons vides ;
l Une oxygénation intense, conséquence du temps de pause à poumons pleins ;
l Une stimulation de la circulation artérielle et veineuse ;
l Une stimulation de la circulation sanguine dans les artères coronaires ;
l Une stimulation du métabolisme de base ;
l La réduction et l’élimination des graisses ;
l Bref, une véritable régénération.
Le fait de compter mentalement procure un repos à l’esprit, il détourne celui ci des préoccupations, des obsessions.
Je précise qu’en faisant cela nous évitons de nommer sans cesse ce que nous percevons nous permettant d’entrer en relation directe avec tout.
Quelles peuvent être les réactions de chacun à ce stade initial ?
Ceux qui ne souffrent d’aucune limitation articulaire, musculaire ou cardiaque pratiqueront l’exercice de base très facilement ; il n’offre aucun danger.
Ceux qui ont un état de santé moins bon n’éprouveront guère de difficulté, non plus à le pratiquer. Il suffira de ne pas forcer, d’éviter les routes ascendantes, les chemins montants et de ralentir dès que l’essoufflement se fera sentir. Chacun reconnaîtra le moment auquel il conviendra de s’arrêter.
Au cours de l’exercice, il sera utile, de temps à autre, de vérifier les points suivants :
l Est ce que j’inspire et expire en souplesse, à fond, sans forcer ?
l Est ce que je respire par le nez ?
l Ma colonne vertébrale reste-t-elle souple ?
l Ma poitrine est-elle redressée ?

Variantes de l’exercice de base

Elles sont prévues pour être utilisées sur les chemins et terrains montants. Ceux où le cœur fatigue.
En de semblables lieux, les caravaniers nomades raccourcissent les temps d’inspiration et d’expiration, suppriment les pauses à poumons pleins et à poumons vides, adoptent des rythmes respiratoires plus courts.
Ils suivent en cela des réactions instinctives.
Variante n° 1
Sur les trottoirs d’une rue ou d’une avenue montante, en trekking dans les montées peu raides :
l J’inspire par le nez sur les 3 premiers pas ;
l Je ne fais aucune pause à poumons pleins ; j’expire aussitôt sur les 3 pas suivants ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides ;
l Je recommence le cycle de la même manière, sur une distance d’au moins 50 mètres.
l Je compte mentalement durant tout le processus ;
l Je cesse de compter quand la synchronisation de la marche et de la respiration est devenue automatique.
Ce rythme est noté : 3/3
Autrement dit :
l 1, 2, 3 : j’inspire ;
l 1, 2, 3 : j’expire ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides. Aussitôt après je recommence le cycle.
Variante n°2
Dans les mêmes conditions de terrain, mais sur des pentes encore plus accentuées, utilisez cet autre rythme respiratoire, quitte à revenir aux rythmes précédents dès que l’on se sent moins essoufflé.
C’est ce rythme que je préconise en trekking dès que le sentier monte.
Avec ce rythme et en marchant avec régularité, les montées se passent sans essoufflement, à condition de ne pas marcher trop vite !
Je suis toujours étonné de la joie intense qui est la mienne dans ces montées raides où grâce à la mise en pratique de tout ce que je connais comme moyen de marcher sans effort, le sentier défile lentement sous mes pas !
Je pratique ainsi :
l J’inspire sur les 2 premiers pas ;
l Je ne fais aucune pause à poumons pleins et j’expire aussitôt après sur les 2 pas suivants ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides ;
l Je recommence le cycle, de la même manière ;
l Je compte mentalement durant tout le processus ;
l Je cesse de compter quand la synchronisation de la marche et de la respiration est devenue automatique ;
Ce rythme est noté : 2/2
Autrement dit :
l 1,2, j’inspire ;
l 1,2, j’expire ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides et je recommence le cycle.
L’usage des variantes n°1 et n°2, sur des chemins et terrains montants ménage considérablement les efforts du muscle cardiaque. Le cœur s’emballe moins facilement. Elles ne présentent aucun danger. Bien au contraire ,elles écartent le danger d’une fatigue cardiaque excessive .
Quelles pourront être les réactions de chacun ?
Ceux qui ne souffrent d’aucune limitation articulaire, musculaire, cardiaque ou pulmonaire pratiqueront les variantes sans difficultés.
Ceux qui traversent un état de santé moins bon veilleront simplement à ralentir le pas.
Tout le monde sait que le moteur d’une voiture a parfois besoin d’une aide supplémentaire : il faut «  changer de vitesse » sinon le moteur cale.
Dans des circonstances similaires vote cœur ne va pas caler, mais il va fatiguer. C’est pour éviter cette fatigue nocive qu’il va vous falloir changer de rythme respiratoire. Et cela au cours d’une même randonnée, chaque fois que le besoin se fait sentir. Vous vous en apercevrez de manière instinctive.
Pour cela l’écoute des se propres sensations est une aide très précieuse.
D’où l’intérêt de marcher sans parler afin d’être présent aux différents rythmes intérieurs, cœur, respiration, sensations articulaires.

Exercice pour les longues randonnées sur terrains plats ou descendants.
Marcher à bonne allure, en montagne, se rendre d’un lieu vers un autre, très éloigné du précédent, passer du froid à la chaleur étouffante en peu de temps, des hautes cimes aux plaines désertiques, c’est ce que font sans peine les caravaniers nomades. Ils parcourent ainsi plus de 700 km à pied, en moins de 12 jours, dorment où ils peuvent, repartent au petit jour et se gorgent d’espace, tels des êtres cosmiques.
Application pratique
Il ne s’agit pas de vous faire parcourir 700 km mais de vous faire connaître le rythme respiratoire adapté aux longues randonnées sur terrains plats ou descendants. Pour vous en trekking vous pouvez utiliser la marche afghane à un rythme normal ou rapide. Normal quand vous souhaitez simplement profiter des bienfaits de l’expiration plus longue que l’inspiration, rapide lorsque vous sentez un peu de fatigue.
J’utilise très fréquemment ce rythme avant ou après une montée raide si le terrain le permet.
Avant, pour faire en quelque sorte des réserves d’oxygène, après pour récupérer rapidement.
Expérimentez par vous même et vous serez convaincus !
Si vous allez un jour dans le désert la marche afghane rapide vous permettra de marcher rapidement sans fatigue toute la journée.
L’un des bienfaits de cette marche est l’euphorie qui doucement s’installe en nous.
En Algérie une personne m’a dit : «  C’est fascinant de marcher comme ça ! »

L’entraînement commence sur une avenue ou une route longue de 3 km.
La synchronisation de la marche et de la respiration est faite de la manière suivante :
l J’inspire, par le nez, sur les 4 premiers pas ;
l Je ne fais aucune pause à poumons pleins ;
l J’expire aussitôt sur les 6 pas suivants ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides ;
l Je recommence le cycle de la même manière ;
l Je compte mentalement durant tout le processus ;
l Je cesse de compter quand la synchronisation de la marche et de la respiration devient automatique.
Le rythme est noté 4/6.
Autrement dit :
l 1, 2, 3, 4:      j'inspire;
l 1, 2, 3, 4, 5, 6: j’expire ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides;
l Je recommence le cycle.
Ce nouveau rythme procure une suroxygénation plus intense que les précédents. Il développe la capacité respiratoire. En raison de l’allongement des temps d’inspiration et d’expiration il ne doit pas être utilisé sur des chemins ou terrains montants, ni à une altitude supérieure à 2500 mètres.
Par rapport à cette limitation je peux témoigner que j’ai utilisé la marche afghane rapide sans problème entre 5100 mètres et 4300 mètres !
Quelles peuvent être, à ce nouveau stade, les réactions de chacun ?
Ceux qui se trouvent en bonne condition physique pratiqueront l’exercice facilement. Son exécution deviendra plus aisée lorsqu’ils auront augmenté encore un peu plus leur capacité respiratoire grâce à l’exercice suivant mis au point par Stiegler.
Ceux qui souffrent d’une limitation articulaire, musculaire, pulmonaire ou cardiaque devront décider si le rythme leur convient ou non. Sans oublier que, parfois, il n’est pas mauvais de surmonter des craintes imaginaires. Au cas où le rythme 4/6 ne conviendrait pas, il serait indiqué d’essayer le rythme 4/4, qui limite l’expiration sur 4 pas au lieu de 6.
Par contre ce rythme de base peut tout de suite être autre en fonction de la capacité respiratoire de chacun.
Par exemple j’ai une amie qui s’obstinait à pratiquer 4/6 pendant 3 jours mais en fait elle s’est aperçue que son rythme était 3/5.
Du coup elle marchait beaucoup mieux.
A l’inverse il est possible d’augmenter les temps : 5/7, 6/8, 7/9, 8/10,9/11 ….
Je préconise de trouver son rythme mais de changer de temps en temps afin de ne pas tomber dans un automatisme systématique. Exemple : si je marche en 4/6, de temps en temps je respire plus profondément encore en allant sur 5/7, 8/10 puis je reviens à 4/6.
Ceci suppose que nous puissions bien sûr avoir la capacité de faire des rythmes plus importants.
Pour cela il est aussi possible de changer la vitesse d’inspiration et d’expiration.
Pour faire plus de pas sur l’inspiration et l’expiration il suffit de ralentir la vitesse de la respiration.
Cela permet un échange gazeux plus efficace !
Exercice pour le développement de la capacité respiratoire.
Cet exercice a pour principe une augmentation progressive des temps d’inspiration et d’expiration, établie de manière à ne fatiguer ni le cœur ni les poumons ni la cage thoracique.
Le processus consiste à faire suivre une série de 10 répétitions de l’exercice de base, rythme
3-1/3-1, par une série de 10 répétitions d’un rythme plus large, impliquant une extension plus prononcée de l’élasticité de la cage thoracique, et par conséquent des poumons.
Ensuite, après une reprise du rythme du départ, 3-1/3-1, répété 10 fois, commence une autre série comportant, elle aussi 10 répétitions d’un rythme encore plus large que le précédent. Et ainsi de suite, jusqu’à atteindre un certain maximum. Après quoi le cycle est repris en sens inverse, avec des rythmes de plus en plus courts.
Application pratique
L’entraînement doit commencer sur une avenue ou une route, plate ou descendante, d’à peu près 1,5 km de longueur. Le parcours est couvert dans un temps variant entre 15 et 20 minutes, selon la vitesse de chacun. Il convient, durant tout l’exercice de compter mentalement.
La synchronisation de la marche et de la respiration a lieu de la manière suivante :
l Je répète 10 fois le rythme de base 3-1/3-1 ;
l Je passe aussitôt après, au rythme 4/4, avec temps de pause à poumons vides dès la fin de l’expiration.
Ce qui veut dire que :
l J’inspire sur 4 pas ;
l J’expire aussitôt après sur les 4 pas suivants ;
l Je garde mes poumons vides d’air sur 2 pas ;
l Je recommence 10 fois.
Ensuite :
lJe reprends 10 fois le rythme de base 3-1/3-1 ;
l Et je passe, immédiatement après, au rythme 5/5, avec temps de pause à poumons vides, dès la fin de l’expiration. Ce qui veut dire que :
l J’inspire sur 5 pas ;
l J’expire aussitôt après sur les 5 pas suivants ;
lJe laisse mes poumons vides sur 2 pas ;
l Je recommence 10 fois.
Ensuite :
lJe reprends 10 fois le rythme de base 3-1/3-1 ;
l Et je passe, immédiatement après au rythme 6/6, avec temps de pause à poumons vides, dès la fin de l'expiration. Ce qui veut dire que :
l J’inspire sur 6 pas ;
l J’expire aussitôt après sur les 6 pas suivants ;
lJe laisse mes poumons vides sur 2 pas.
Ensuite :
l Je reprends 10 fois le rythme de base 3-1/3-1 ;
lEt je passe, immédiatement après, au rythme 7/7, sans temps de pause à poumons vides à la fin de l’expiration (de manière à ne fatiguer ni le coeur ni les poumons). Ce qui veut dire que :
l J’inspire sur 7 pas ;
l J’expire aussitôt après sur 7 pas ;
l Je ne fais aucune pause à poumons vides ;
lJe recommence 10 fois.
Ensuite :
l Je reprends 10 fois le rythme de base 3-1/3-1 ;
l Et je passe immédiatement après, au rythme 8/8, sans temps de pause à poumons vides à la fin de l'expiration (toujours de manière à ne fatiguer ni le coeur, ni les poumons). Ce qui veut dire que :
l J’inspire sur 8 pas ;
lJ’expire aussitôt après sur 8 pas.
l Je ne fais aucune pause à poumons vides ;
l Je recommence 10 fois ;
Ensuite :
lJe reprends 10 fois le rythme de base 3-1/3-1 ;
l Et je passe, immédiatement après, au rythme 7/7, sans temps de pause à poumons vides à la fin de l’expiration (pour ne fatiguer ni le cœur ni les poumons).
Et ensuite :
l Je refais le cycle en sens inverse, en diminuant les rythmes :
6/6-2, puis
5/5-2, puis
4/4-2.
Ces rythmes étant toujours séparés par une répétition de
l’exercice de base 3-1/3-1, pratiquée 10 fois. Les rythmes sont donc notés comme suit :
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,           
4/4-2      ..... 10 fois, 
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
5/5-2      ..... 10 fois,
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
6/6-2      ..... 10 fois,
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
 7/7         ..... 10 fois,
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
8/8          ..... 10 fois,
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
7/7         ..... 10 fois
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
6/6-2      ..... 10 fois
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
5/5-2      ..... 10 fois,
3-1 / 3-1 ..... 10 fois,
4/4-2      ..... 10 fois,
3-1 / 3-1 ..... 10 fois.

L’exercice est réservé aux personnes qui ne souffrent d’aucune limitation articulaire, musculaire, pulmonaire ou cardiaque. Il convient de le pratiquer une ou deux fois par semaine et conduit rapidement à l’accroissement de la capacité pulmonaire. Il facilite aussi l’accès à ce que les coureurs de fond appellent » le second souffle », c’est à dire l’installation sans problèmes dans un rythme respiratoire destiné à se prolonger sur de nombreux kilomètres.
C’est aussi un exercice qui, sur le plan psychique, laisse entrer le calme, le bien être, la paix intérieure.


Rythme  DZZZ (DANIEL ZANIN)


Je donne cependant un rythme que j’ai baptisé rythme DZ, car il est la synthèse des rythmes de la marche afghane mais ce n’est pas de la marche afghane pure. J’ai eu l’intuition d’essayer ce rythme en 2005 dans le sahara algérien et c’est le plus efficace des rythmes pour s’énergétiser et récuper, confirmé par des tests effectués ave un cardio fréquencemètre. Ce rythme, nous pouvons l’utiliser sur le plat, en descente pour mieux récupérer. Rythme 4/2/6/2
Encore une fois ce n’est pas un rythme rigide mais à adapter à chaque pas,à chaque personne, en fonction de la capacité respiratoire de chacun :
Inspiration sur 4 pas, 2 pas poumons pleins, expiration sur 6 pas, 2 pas poumons vides
A adapter à chacun et surtout au terrain (plat ou descente)
D’autres rythmes sont abordés dans les stages de préparation à la randonnée et au trekking, ou les séjours plus longs, ainsi que d’autres apprentissages comme l’utilisation correcte des bâtons.

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