Rabat est d’abord une grande ville pleine de voitures. J’y suis arrivé par une longue côte à 4 voies. Bonjour, l’oxygene. L’auberge de jeunesse est une très jolie maison ancienne autour dun patio. 4m sous plafonds, décorations, moulures, le tout comme à l’abandon, comme tout au Maroc, à 2 pas de la médina. Ce n’est que grâce au tourisme qu’ils préservent les palais et les édifices.
La médina est encore entourée de ses remparts. Elle est piétonnière. Elle est constituée de 3 grandes rues, et l’habituelle enfilade de petites rues et d’impasses. De nombreuses maisons sont du 19e ou du début du 20me siècle. On y voit beaucoup de très jolis encadrements de portes, avec colonnades et frontons. Ils ont parfois en plus des bas-reliefs. Le passage devant la mosquée, un passage couvert en bois entièrement sculpté et peint, est splendide. Les remparts sont en pierre, avec une grande porte massive et des créneaux en forme d’incisive. Se promener le jour est agréable. Mais à partir de 17h la foule envahit les rues, et les mendiants aussi. Il devient difficile de marcher. Les bousculades, le bruit, la musique à fond diffusé par les magasins deviennent génants. La médina contient le marché, le quartier des bijoutiers, le marché à tapis, celui des artisans, et le bazar. De nombreux prduits sont vraiment marocains, et c’est très interessant à voir.La ville nouvelle a été bâtie durant les années 70. On y rencontre de nombreuses voitures, des grandes avenues, de riches cafés, le mac Donald, et de beaux magasins. Seul le parc est remarquable, avec un parfum d’exotisme : palmiers, yuccas, bananiers, et autres arbres inconnus.
La kasba, c’est-à-dire le fort portugai, donne sur la mer. Bien sûr c’est sympathique. Tous les remparts, les tourelles, et la plate-forme qui surveille le port et la mer, si bleue, sont intacts. On se croirait dans une place forte européenne. Et, à l’intérieur, on retrouve l’entrelac des petites rues, et toujours le même fatras de maisons, comme entassées les unes contre les autres. Plusieurs impasses mènent à des points de vue, sur la ville, sur le fort de Salé, situé de l’autre côté de l’embouchure du fleuve, en face. Je sors par une porte, je rentre par l’autre, comme dans un jeu pour enfants. Puis je passe au jardin andalou, le parc dans les murs, entouré lui-même de murs, avec sa tour et son guet. Le jardin est à la francaise, avec les belles allées toutes droites, les arbres bien taillés, la tonnelle sous la vigne, les orangers, la fontaine. Un petit musée abrite une exposition sur l’empire musulman. Puis je descends vers la plage, le port, pour le plaisir de voir la mer de près.
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