Maroc 17 La route de Rabat à Casablanca

 J’ai longé la côte de Rabat à el Jadida.

D’abord la sortie de Rabat se fait par une longue route qui longe la mer. À gauche la vue sur la mer et la petite falaise est belle. À droite, ce sont d’abord des maisons de ville très délabrées, puis des murs hauts de 225cm, qui cachent les bidon-villes. Je les devine aux antennes tv qui dépassent au-dessus des murs. Je les aperçois par les portes. Ici les bidon-villes sont parqués.
De Rabat à Mahomedhia, le paysage est très joli, et doit être splendide au printemps. J’ai traversé une immense forêt de tamaris et amandiers sauvages. Parfois j’ai apercu la mer. De nombreux villages pour touristes sont visibles au loin, près de la mer, tout blancs. Ce sont très belles résidences, entourées de murs. L’entrée est fermée par une barrière et 2 gardiens. J’ai voulu visiter et voir la mer, mais impossible d’entrer. Et près de l’entrée des résidences, il y a un petit bidonville, où sont logés les ouvriers ou les employés, peut-être. Au Maroc, les riches sont aussi parqués.
Je me suis arrêté à Mahomedia. C’est une petite ville moderne, touristique, avec une belle esplanade, quelques restaurants où les riches Marocains viennent le dimanche manger du poisson, et un port pour les petits pétroliers. J’ai vite fait le tour, et ensuite c’est l’ennui. Un Marocain m’invite à sa table, à un bar, me parle 10mn de son séjour en France et de la ville. Puis il me fait comprendre de m’en aller. Cela se passera souvent comme cela avec les locaux, dans le nord. Ils parlent 10mn, puis au revoir. Il n’y a pas de conversation, pas de possibilité de répondre. C’est là que j’apprécie de jouer de la mandoline et d’apprendre le Portugais.
De Rabat à El Jadida j’ai suivi la route de la cote. Celle-ci est bonne, bien goudronnée, mais il manque souvent le bas-coté. Il y a de la circulation, bien qu’elle soit doublée par l’autoroute et la nationale. Mais il n’y a aucun danger.
20km avant Casablanca elle se transforme 4 voies, et c’est très pollué.









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