Tout se passe bien
Le car de Séville à Algeciras m’a déposé devant le port. Alors j’ai aussitôt pris le ferry pour Tanger. Je n’ai pas payé le transport du vélo. J’ai juste dû démonté les deux roues du vélo, et le porter de la douane au bateau, pour le faire enregistrer comme bagage. À Tanger à la sortie du bateau, j’ai remonté les 2 roues et me voila reparti. L’autre solution, que j’ai utilisée au retour, est de prendre le ferry de la compagnie Limadet-Transmediteranea, ou d’aller à Ceuta au lieu de Tanger.
La traversée du port de Tanger en vélo est très facile. Les taxis et rabbateurs pour les hôtels ne peuvent pas me poursuivre.
Par contre les Marocains sont joueurs. Impossible de me faire indiquer le chemin. Ils m’indiquaient n’importe quelle direction, sauf la bonne. J’ai finalement demandé à un policier, et avec le plan, vive Lonely Planet, je suis arrivé à l’auberge de jeunesse. Par la suite j’ai toujours demandé à la police pour demander mon chemin ou un hôtel pas cher. Et j’ai toujours été bien renseigné. L’auberge de jeunesse se trouve au 1er étage. Il faut monter le vélo par l’escalier. Mais ce sera pareil dans la plupart des hôtels.
L’auberge est toute simple. Elle est constituée d’un dortoir pour chaque sexe et d’une salle commune. Les douches sont à l’eau froide. Pour l’eau chaude, il faut payer 5dh, comme partout au Maroc. Cette auberge n’est pas très confortable. Mais elle facilite le premier contact avec le Maroc, et la rencontre avec d’autres touristes. J’y ai notamment rencontré Cornelia, avec qui j’ai visité Tanger durant 3 jours, et l’Écossais, avec qui j’ai fait Rabat-Essaouira en vélo.
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