Pages

Maroc 54 La fin du voyage : retour à Lisbonne

 Un retour vers l’Europe fut difficile. Le car de Zagora à Marrakech est arrivé non à 2h du matin, comme prévu, mais à 5h du matin. Déjà il avait fallu batailler ferme pour payer un prix raisonnable pour le transport des vélos. J’ai vraiment regretté de ne pas avoir pris les cars CTM.

Aussi lorsque nous avons frappé à la porte de l’hôtel où nous avions réservé, ils avaient loué la chambre. Alors nous avons, sous la pluie battante, frappé à plusieurs hôtels, pour finir par trouver une chambre libre. Le matin nous avons rejoint l’hôtel initial. Nous y avons rencontré une Toulousaine très amusante.
Puis Cathy et moi avons été à l’aéroport à 5h du matin, pour qu’elle prenne son avion. Ensuite je suis retourné seul au centre ville pour le petit-déjeuner. J’ai trouvé à 6h un bar ouvert sur la place Djem el afna. Après je suis allé à la gare routière attendre le car pour Tanger dans le froid.
Le car a roulé durant 10h non-stop, pas même un arrêt déjeuner ou pipi. Mais, pour le vélo, ça a été cool, j’ai donné ce que je voulais au conducteur, soit 10dh. Pas d’histoire ni d’arnaque. À Tanger, j’ai rencontré la pluie torrentielle, et j’ai rejoint l’auberge de jeunesse sordide de Tanger. J’y ai retrouvé Cornelia. C’est la femme avec qui j’avais visité Tanger. Du coup je suis resté le lundi à Tanger avec elle. Mauvaise idée, vu la suite.
Mardi, j’ai pris le bateau pour Algeciras. Soit-disant il devait partir à 10h et mettre 1h. En fait il part quand il est plein, à 11h, et met 3h.
À l’arrivée en Espagne la pluie est torentielle. J’aprend que le car pour Lisbonne direct partait lundi, hier. Aie. Je dois changer à Séville avec 3h d’attente à Séville. Et c’est Eurolines qui dessert Séville-Lisbonne. Alors je dois acheter à Algeciras un sac pour mettre mon vélo. Et encore le vélo en principe, ils refusent de le prendre, mais un passager de plus c’est toujours ça alors on ferme les yeux. Je parcours donc 20km A.R sous l’orage et sur l’autoroute en vélo pour aller chez décathlon acheter le sac.
Nous arrivons à Lisbonne à 5h du matin. Attente dans la gare routière jusqu’à 6h30 il pleut. `Puis je vais en vélo vers l’auberge de jeunesse. Mais il est impossible de prendre un lit avant 10h. Alors je prends un petit-déjeuner au bar, et je vais à l’office du tourisme pour demander les adresses des réparateurs de vélos.
Puis je fais 2 longs trajets en vélo pour trouver un réparateur de vélo ouvert. J’ai toujours mon problème de dérailleur. Il pleut, bien entendu. Finalement j’en trouve un, au-delà du jardin zoologique, estrada de benfica, 450-A, 1500-103 Lisboa, tél : 217-163-759, site : http://www.lojadasbicicletas.pt et courriel : mail@lojadasbicicletas.pt. Ouf je suis enfin en Europe, Le vendeur de vélo parle un peu Anglais et Espagnol. La boutique est très propre et bien rangée. Il n’a pas la pièce, la patte du dérailleur, mais l’artisan va la fabriquer de suite. L’atelier est impeccable, les outils sont rangés et nettoyés après chaque usage, rien ne traîne, pas de graisse sur l’établi ou le sol, bon éclairage. Et l’ouvrier est calme et serieux, minutieux, maniaque. Seulement la perfection comme objectif. Et par la même occasion tout le vélo est revisé. D’accord c’est 21e mais ça fonctionne. C’est mieux que 2e tous les jours pour un 1/2 réglage marocain.
Maintenant pour une nuit j’ai pris un lit à l’auberge de jeunesse du centre. Mais demain je dois changer. Je voudrais aller à Oriente car Sintra est complet. Inchallah.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire