Pauvreté et religion
Après Mahomedia, la route traverse durant 20km la zone industrielle. C’est d’abord les raffineries de pétrole, puis les usines et les entrepôts, puis le port industriel. Un brouillard de pollution permanent s’épaissit en approchant de Casablanca.
La mer est bordée par des maisons de ville délabrées.
Casablanca n’a aucun intérêt. C’est une grande ville moderne, construite durant les années 30 à 70, en béton. Les rues de la médina sont larges et plus calmes que dans les autres médinas. Mais c’est toujours la même ambiance, le bazar chez Toto et le marché. Seule la grande mosquée Hassan 2 est spectaculaire. C’est une cathédrale moderne. Elle contient de très belles sculptures, des plafonds décorés, des colonnes énormes, des portes immenses, des fontaines avec céramiques très fines et très colorées. Vraiment cela vaut le détour.
Casablanca 50.000 familles vivent dans des bidonvilles, ce qui équivaut à 500.000 personnes au moins. Des millions de personnes vivent dans des logements insalubres. Le brouillard de pollution est permanent et fort. Des voitures circulent partout. Il aurait sans doute mieux valu construire des logements, une ville nouvelle, plutot qu’une mosquée si magnifique. Mais vous connaissez un dieu qui s’intéresse aux pauvres ?
Circuler dans Casablanca en vélo est un peu acrobatique, comme dans toutes les grandes villes. Il y a des voitures partout, mais peu de danger, sauf la pollution.
Le garage à vélo est situé le long de la médina, à l’exterieur, à droite de la rue Hassan2.
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