El Jadida est une petite ville. Les remparts portugais sont intacts, et enserrent toute la médina. Nous les avons emprunté pour faire le tour de la médina, sur le chemin de garde. Le port de pêche est au pied des remparts, et partiellement encadré par ceux-ci. Un canal fortifié conduit de ce port à l’aire de construction des bâteaux, encore en bois. Les artisans y travaillent à la main, sans machines. La médina est très propre, et contient plusieurs placettes, l’ancienne église et une jolie mosquée. Mais le clou est l’ancienne citerne d’eau semi-enterrée. Elle est toute en pierre de taille, avec d’immenses voûtes appuyées sur des piliers. Le tout se reflète dans l’eau de la citerne.
La porte d’entrée de la médina est très belle aussi.
Pour entrer dans la ville, nous longeons la mer, à droite, bordée d’une magnifique esplanada. À gauche, ce sont les faubourgs, enfilades de petites rues propres et calmes, avec des boutiques. Un palais moderne, servant de bâtiment administratif, marque la limite avec le centre. Le long de la plage, un hôtel immense est abandonné, vide. Et sous l’esplanada, sont installées des cabines de bains. La plage est très large.
Le centre est agencé autour d’une grande place bordée d’hôtels et immeubles de qualité, mais mal entretenus. À gauche c’est un dédale de ruelles étroites. Et devant, la grande route vers El Safi conduit à des quartiers périphériques, de résidences et de maisons. Les princiopaux magasins sont le long de cette route.
Nous avons décidé de prendre un jour de repos ici. L’hôtel est calme et très agréable, clair, et avec terrasse. Il est situé en plein centre ville. Les repas sont constitués de poissons frits bien sûr.
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