Maroc 8 De Tanger à Larache

 La campagne est très jolie

De Tanger, je suis d’abord allé voir le cap Spatel. Pour l’atteindre il y a une côte terrible que j’ai grimpé à pied en poussant le vélo. Et ensuite une petite route mène à un point de vue sur l’Atlantique. Il paraît que c’est la jonction entre les 2 mers. Puis j’ai été aux grottes d’hercule. Mais j’ai fui ce piège à touristes.
J’ai continué par une petite route à travers la campagne vallonée le long de l’aéroport, et j’ai rejoint la grande route pour Asilah. Tout de suite l’ambiance a changé. ¬nes, gens qui me saluent, vendeuses de légumes posés sur quelques caisses le long de la route, enfants qui attendent le bus. Et une lumière très particulière. Puis c’est la grande route, avec les camions, bus, etc. Je l’ai vite quittée pour reprendre une petite route. Bien sûr au début j’ai raté le croisement, car ici c’est peu indiqué. La petite route est l’ancienne route vers l’Afrique. Elle est au ras de l’eau, entre des rizieres, ou des cultures inondées. Elle est très plate, et puis soudain je grimpe une colline, et j’atteins le village. Sur la place donne l’ancienne mairie francaise, juste à la frontière avec l’Espagne. Je reçois un accueil chaleureux et curieux au bar. J’ai sorti la carte et nous l’avons regardée ensemble. Puis de nouveau la route passe à travers ces champs inondés. Un peu avant Asilah ça devient valloné et j’ai l’impression d’être dans le sud du Portugal. Mais la lumière est différente. Chênes verts, eucalyptus, cultures. Et des ânes pour porter et se déplacer et tirer les charettes.
Puis j’ai pris la grande route pour aller à Larache. Elle est peu utilisée depuis qu’il y a l’autoroute. La route serpente à travers des collines. J’ai dû monté haut en fait car il y avait un superbe point de vue avec au fond la montagne. Toujours d’abord des collines très cultivées. Puis avec l’altitude des chênes verts, des eucalyptus, et une lande de bruyères et d’ajoncs. Les gens sont gentils et m’encouragent. Le restaurant est typique, avec les morceaux de boeuf qui pendent devant la porte. Le menu se limite à du boeuf grillé au feu de bois avec une salade de tomates et oignons. Puis j’arrive à Larache, une ville peu touristique.






De Tanger à Larache en vélo

Très facile

Les boutiques et réparateurs à vélo à Tanger se trouvent rue Sidi Bouhabib, près du souk et du grand Socco. Vous y trouverez tout le nécessaire pour réparer le vélo, y compris des pneus et chambre à air de 600 ou de 700. Mais vous ne trouverez nulle part au Maroc de pièces sophistiquées pour nos vélos : dérailleurs, pignons arrière de plus de 7 vitesses, chaîne pour 8 à 10 vitesses, etc…
Je suis allé de Tanger à Asilah par la petite route. Il n’y a aucun danger, et peu de voitures. En plus celles-ci font très attention et s’écartent pour doubler. La route est bonne. Beaucoup de gens me saluent et m’encouragent. Un seul problème, les routes sont mal indiquées. La direction sur le panneau était un village lointain, et pas du tout le premier gros bourg. En plus la distance sur la carte Michelin était beaucoup plus importante que dans la réalité. Le croisement était à 30km de Asilah et non à 23km comme indiqué. Je l’ai donc raté et j’ai dû faire demi-tour, après avoir demandé à l’entrée du club de tir situé 1km plus loin.
Puis j’ai pris la grande route pour aller à Larache. Elle est maintenant doublée par l’autoroute. Il y a donc peu de circulation. Le bas-coté est en general en bon état et peut servir de piste cyclable. Un seul danger n’allez pas sur les bas-cotés en terre restez toujours sur le goudron. Le bas-coté en terre est plein d’épines de cactus et de débris de verre.
À Asilah, le réparateur de vélos se trouve juste avant l’entrée de la médina, dans la rue face à l’hôtel Mabarata. À Larache avenue Hassan2, près de la place de la liberation.



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