La France de Virton à Nancy
Quelques kilomètres plus loin je franchis la frontière et j'entre en France. Le paysage change brusquement. Il est beaucoup plus plat, avec des ondulations légères et de nombreuses cultures. Les bois ont été coupés. Je me dirige vers les côteaux entre Metz et Verdun. Là la route serpente par les vallées de bocages et champs, entre les collines boisées, passant par de petits villages. A Etain je fais le tour de la cathédrale gothique, qui a survécue à la guerre. Puis je continue par la campagne. Mais il se met à pleuvoir à verse. Par chance je trouve une maison en béton abandonnée, sans porte ni fenêtres, et avec un trou dans le toit. Il y fait un froid glacial, mais au moins je trouve un coin au sec. il pleut à verse toute la nuit. Je bois ma dernière bière belge, et je dors tout habillé dans mon sac de couchage.Le lendemain je continue d'abord par les côteaux, puis je traverse la plaine ondulée de champs cultivés jusqu'aux abords de Nancy. Je dors chez un Cycliste à Liverdun, où j'arrive juste avant la pluie, ouf. C'est une petite maison au bord de la Moselle avec un bout de jardin. Le cycliste est très sympa. Le lendemain ils reçoivent des amis russes et géorgiens et de la famille et l'on se régalent tous de gratin dauphinois et de viande et de bon vin sur la terrasse. Le soir je prend le train de nuit qui me ramène à Montpellier, fin du voyage.
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