ZANZIBAR
La perle de l’orient, prétendent tous les voyageurs et guides. Vu de la mer c’est une ile basse couverte de bush, avec quelques grands hôtels modernes et près du port industriel quelques bâtiments administratifs du siècle dernier, ressemblant aux hôtels australiens, façades de bois, balcons en bois ajoure, et ferronneries ajourées. Dès la sortie du ferry, les mouches a touristes assaillent, mais en douceur, sans insister. Ce sera la répétitivité qui sera lassante, chaque minute un nouvel appel. Ensuite viens la route circulaire le long de la mer, et l’entrée dans la vieille ville. C’est un ensemble de quelques rues en toile d’araignée reliées par de multiples passages. C’est un labyrinthe ordonne, finalement simple à comprendre. A l’intérieur les immeubles à 2 ou 4 étages forment haie. En général ils n’offrent que des façades ordinaires avec petites fenêtres, d’un gris sale, irrégulier, avec une porte en fer, ou en bois sculpte. Mais ceux sont toujours les mêmes portes, quelques modelés répétés. Peu de sculptures, et seuls les hôtels de luxe ont des façades rénovées, et parfois des balcons en bois sculptes. Dans ces rues on rencontre des échoppes ordinaires qui n’ont rien à vendre, et des échoppes avec des souvenirs, artisanats mal faits et sans gout, tous les mêmes, et des prix multiplies par 10. Plus loin on entre dans le marché, l’endroit le plus agréable, le seul endroit vrai. Mis à part la grande avenue bruyante de trafic automobile, c’est un ensemble de véritables étals avec des petites boutiques, pas un bidonville de morceaux de bois, plastiques et cartons, avec des passages propres, plats et secs, pas un égout avec des ordures éparpillées, à marcher entre elles et les flaques. Ici j’ai plaisir à marcher, à regarder les étals, a gouter un peu de pieuvre, à boire un jus de canne, à manger des fruits, au prix local, comme les locaux. Mais il fait chaud, Martine a faim et ne picore pas elle veut un vrai resto. Nous nous asseyons donc en terrasse d’un resto local, puis nous retournons dans la vieille ville pour touristes, l’ennui et la nullité, la magie est finie. Le lendemain je suis toujours patraque, faible, par la malaria. Nous faisons un bref tour dans les ruelles, nous achetons les billets pour le ferry. Le type du port charge de nous conduire à la boutique nous promène chez ses amis, mais nous voulons payer par carte de crédit. Nous arrivons à une boutique plus respectable, mais nous devons attendre la patronne, la seule qui sait utiliser la machine à cartes.Apres quoi Martine achète quelques souvenirs, et nous allons boire un thé dans un hôtel de luxe pour pouvoir utiliser la wifi.
Le lendemain nous prenons le ferry pour Dar. Nous n’aurons pas été voir les plages de la côte Est, bordées de lodges et hôtels pour touristes blancs, il fait trop chaud et je suis patraque.
Zanzibar, stone town sans maison en pierre, mais juste une ville en dur, et en fait de perle plutôt une verroterie. Jusqu’au bout l’Afrique Sud Est m’aura déçue, m’aura parue sans intérêt.
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