Afrique 43 QUELQUES RAISONS DE L’APATHIE DES AFRICAINS EN AFRIQUE

 Quelques raisons de faire le minimum en Afrique

SALUBRITE
La salubrité est totalement absente. La nourriture se limite a de la farine de maïs cuite en pate avec de l’eau, 2 petits morceaux de bœuf plein de gras et de nerf, un peu d’épinard cuit, et les fruits de saison, mangues, papaye, banane, ananas. Donc de nombreuses carences alimentaires génèrent un état de faiblesse continue, et d’absence de résistance aux maladies.
Et beaucoup manquent de nourriture, parfois parce qu’ils sont orphelins, parfois parce que les parents dépensent tout l’argent en bières, ou parce qu’ils sont trop pauvres pour se nourrir. La moitié des Africains environ dépend de l’aide alimentaire. Les écoles offrent le déjeuner aux enfants comme moyen de les faire venir, ou pour pousser les parents à les y envoyer.
Le manque de salubrité c’est aussi les ordures qui trainent partout, au lieu d’être stockées dans des trous fermes et brulées tous les jours. Les noirs jettent les ordures partout, le long de la route, sur les trottoirs, sur la place principale, devant le magasin, y compris les bouteilles en verre non consignées.
Autre insalubrité, les animaux qui errent dans le village, chèvres et vaches, quoique ce soit assez rare.
Autre insalubrité, les maisons n’ont pas toutes des toilettes, toilettes Pitt en l’espèce, et les toilettes publiques ne sont pas entretenues, donc ils font leurs besoins en plein air, près du village, car il faut payer pour utiliser les toilettes d’un voisin.
Autre insalubrité, le cout exorbitant des médicaments, et la rareté des centres de soins en campagne. Il me parait certain que la population est infestée de parasites, qui bouffent leur énergie et peut détruire leur corps lentement. Ainsi le simple traitement antiparasitaire des enfants a fait quasiment disparaitre l’absentéisme dans des écoles en Ouganda. Mais ces pratiques sanitaires sont rares.
Au parasitisme s’ajoutent les maladies infectieuses, 20% sont séropositifs, 30% meurent du paludisme, 95% des médicaments contre le paludisme en vente au Malawi n’ont aucun effet, sauf celui de rendre le virus plus résistant, et à cela s’ajoutent les maladies courantes, non prises en compte dans les statistiques. Et les nombreux enfantements pour les femmes.
Autre insalubrité, l’habitat, huttes en terre et toit de paille, ou en briques de béton ou de terre et toit de chaume ou en tôle ondulée. Ces maisons sont sombres, humides, a même le sol. Les toits de chaume fuient quand il pleut et la vermine s’y installe. Il n’y a pas de cheminée, et en cas de feu à l’intérieur, chose courante en montagne ou durant la forte saison des pluies pour cuisiner, la fumée reste dedans et envahit la pièce, générant des maladies pulmonaires.

ABSENCE D’EDUCATION
L’absence d’éducation de la plus grande partie de la population, même les enfants atteignent rarement le certificat d’étude, les oblige à faire des travaux manuels simples. Leur intelligence, non éduquée, fonctionne très en dessous de ses capacités. On pourrait comparer cette incapacité, a celle d’une personne qui n’a jamais fait de sport par rapport à une personne qui a fait des arts martiaux depuis petit. Le premier est incapable de se servir de son corps, et le deuxième, sans avoir au départ un corps meilleur, s’en sert avec beaucoup d’adresse et de possibilités, et il a la forme et est muscle. Le premier n’a guère été à l’école, le second a étudié au collège et plus.
L’école primaire est en général gratuite, mais avec des classes de 50 à 100 élevés. Et elles sont loin des habitations, car il y en a une tous les 5 à 10 km pour un habitat très disperse, et aucun transport scolaire, les enfants vont à l’école à pied, et y arrivent plus ou moins fatigues et affames.
Pas de possibilité d’étudier le soir dans les cases minuscules ou s’entassent la famille, et pas d’électricité, juste une bougie.
La plupart des enfants suivent les cours mais ne passent pas les examens, ils ne pourront donc pas aller au collège.
Le collège est payant et loin, il faut être pensionnaire. Il n’y a pas de bourse d’état, les ONG payent, ou la famille.
Les noirs sont coupés du reste du monde, pas de bibliothèques, pas de librairies, pas d’internet, pas de journaux éducatifs, même pas la télé ni le cinéma souvent, parfois le quotidien local. Isole aussi car il ne parle que la langue locale, et aucun document n’est traduit dans cette langue, tout est en anglais qu’il est incapable de lire même à la fin du primaire. Donc impossible de profiter de l’expérience et du savoir des autres pays, accumule depuis des milliers d’années, impossible d’étudier seul, impossible de savoir ce qui se passe ailleurs, de comparer les diverses expériences ou modes de vie, d’utiliser ou réparer des machines, etc…
L’absence d’éducation rend incapable de penser à investir pour un futur, de gérer une grande propriété, ou un système d’irrigation complique, ou une mécanisation, ou une comptabilité, etc… Incapable d’imaginer du nouveau aussi.

ABSENCE D’ESPOIR D’AMELIORATION
Absence de raison de produire plus que le nécessaire, car son salaire ne sera pas meilleur, et le bénéfice ne sera pas utilisé pour améliorer le pays, mais sera détourné par les dirigeants pour leur fortune personnelle.
Vieilles habitudes d’un régime féodal qui fait que les enfants continuent la profession du père, et reste dans la caste du père, que les nobles ont tout et sont propriétaires de tout, et les autres ont juste de quoi survivre.

ABSENCE DE SOLIDARITE
Il existe une solidarité familiale, qui oblige à prendre soin des frères et sœurs et parents et enfants, et à prendre dans sa famille les enfants orphelins des frères ou sœurs. Mais il n’y a pas de solidarité pour les enfants conçus hors mariage, lors d’une aventure. Le père n’aidera ni la mère ni l’enfant, en général.
Il n’y a pas de solidarité nationale, les gouvernants et les riches n’ont rien à faire de la pauvreté de la population et de l’absence de développement du pays. Comme la noblesse ou la grande bourgeoisie européenne jusqu’en 1936 pour la France, leur seul but est d’augmenter leur fortune personnelle. Toute nouvelle infrastructure a ce but aussi, même si parfois le peuple en profite en tant que client. Dou la carence d’écoles, de profs, et de médecine, et de logement social.
Il n’y a pas de solidarité locale non plus, les familles villages et tribus étant elles-mêmes organisées de manière féodale. Parfois il y a une maison commune.
Il n’y a aucune entraide tout service est payant, demander son chemin, se faire indiquer une boutique, se faire conduire à un endroit sur 100 m, demander une info, se faire transporter en voiture, pousser une voiture en panne, aider un cycliste hypercharge à remettre sa chaine, etc…
La notion d’association, de coopérative, est totalement absente, il me semble. Le seul groupe est la famille. L’idée de construire ensemble les maisons une par une, ou de cultiver ensemble les champs, ou d’acheter ensemble des machines, m a parue absente.

LA CULTURE TRADITIONNELLE
Régime féodal absolu, transmission orale, répétition par les enfants des fonctions des parents, solidarité familiale, faible importance de la vie humaine, religion écrasante et fanatique obligatoire. Les blancs détestés car envahisseurs et vainqueurs, ne peuvent apporter que le mal, leurs apports sont donc à rejeter, ainsi c’est un drame de devoir envoyer un enfant a l’école, une punition, voilà ce qui ressort des autobiographies que j’ai lu.

Et puis finalement il est tellement plus facile de rester à boire sa bière à l’ombre et palabrer toute la journée, en laissant les ONG et l’Etat nous nourrir, nous soigner, et parfois nous loger, en tout cas creuser les puits et installer pompes, électricité, etc…
Sans avoir aucune contrepartie à donner, si ce n’est de savoir se faire plaindre.
Sans oublier que les principaux buts de la plupart des ONG et autres aides internationales sont de verser des gros salaires à leurs membres, aux expatries, de faire de la propagande religieuse, de se faire valoir, ou de corrompre les gouvernants pour leur faire acheter n’importe quoi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire